mercredi 31 mars 2010

new vetiver




Quelque chose me dit qu'un vent de vétiver va souffler sur la planète mode dans les deux ans à venir !
Nous avons assez subi les eaux fraîches et les colognes l'été dernier (et ça continue cet été : Lolita Lempicka, par exemple, sort une version "allégée" de son premier parfum). Je n'ai rien contre les eaux et les colognes en elles-mêmes, on trouve d'ailleurs d'assez beaux spécimens chez Diptyque ou encore chez Acqua di Parma. Non, ce qui me dérange, c'est que toutes les maisons se mettent à sortir des versions allégées de leurs grands succès (bons, ou mauvais d'ailleurs) simplement parce qu'il s'agit d'une tendance de fond; et ce alors même que ces parfums n'apportent absolument rien au monde de la création parfumistique, et à la création en générale. Donc en ce moment, agrumes et eaux florales sont assorties aux tuniques en mousseline et aux imprimés Liberty.
Mais revenons à nos moutons. Je pressens un très grand retour du vétiver dans les créations à venir. En ce début d'année 2010, déjà trois grands noms de la parfumerie ont sorti, ou ont prévu de sortir des parfums composés autour du vétiver : il s'agit de la marque suédoise BYREDO, de Prada et de Diptyque.
Comment expliquer ce retour ? Je pense que simplement les gens sont fatigués des floraux-fruités sans âme et qu'ils ont envie de revenir à quelque chose de plus authentique (Le Mitsouko de Maman, L'eau de Cologne à la Lavande Roger & Gallet de Papa). On peut également supposer que cette tendance a déjà été amorcée par le retour fracassant du chypre il y a quelques années.
Le vétiver, bien que déjà très présent dans la parfumerie masculine classique (Vétiver de Guerlain, ou chez Givenchy - qui est ressorti "réorchestré" il y a peu d'ailleurs) va certainement faire un grand retour fracassant. Je pense que ceci est plus probable aujourd'hui, étant donné qu'avec les nouvelles techniques d'extraction, la matière est débarrassée de sa note terreuse qui rebute le plus grand monde en général. Le vétiver sera désormais plus accessible.
J'attends de sentir les parfums sus-mentionnés afin de vous faire part de mes impressions les concernant, histoire de vérifier que mes impressions ne se sont pas révélées fausses.
Je m'attends également à un grand retour du cuir en parfumerie, mais ça, c'est une autre histoire !

(PS : je suis désolée, je n'ai pas encore réussi à trouver d'images convenables pour illustrer les parfums Diptyque et Prada, j'espère remédier bientôt à ce problème)

mardi 30 mars 2010

(untitled)


Cela fait à peu près deux mois que les magazines nous parlent du premier parfum lancé par la maison de couture über-conceptuelle Maison Martin Margiela. Je vais devoir avouer que je ne l'ai pas encore senti, étant donné que celui-ci n'est disponible pour l'instant que chez Colette (si je ne me trompe). Je vais donc devoir faire la critique d'une odeur que je ne connais pas.
L'idée de ce parfum Martin Margiela m'a d'abord énormément réjouie, étant donnée l'admiration que je porte au créateur belge (qu'on pourrait qualifier de "styliste par excellence") et à sa mode déroutante, conceptuelle et toujours excitante. A cela il faut ajouter ma passion pour le parfum et la création en général. Il est donc logique de s'attendre à un parfum étrange, plus proche des créations de chez Etat Libre d'Orange que de n'importe quelle eau de toilette mainstream.
Cependant, je me suis mise à émettre quelques réserves. En effet, ce parfum Margiela est sous licence de L'Oréal. Je trouve étrange la manière dont une grande filiale de l'industrie cosmétique peut avoir le pouvoir de s'arroger l'image d'un grand nom de la mode, s'arroger son univers pour en faire un produit de masse contenu dans un simple flacon de verre. Ceci se faisant bien sûr en essayant de maintenir l'image tellement spéciale de la marque. Comment transformer la création en simple business ? Voilà une question qui me taraude. Le business se fera de toutes façons au détriment de la création.
In concreto, que donne ce jus ? Les communiqués mettent l'accent sur la charge verte du parfum, essentiellement due à la présence du galbanum, une plante ombellifère à l'odeur très caractéristique, qui a été très utilisée dans les parfums des années 1970. Il apporte une note fraîche, verte , presque abstraite. D'autres essences très vertes sont utilisées dans la composition de ce jus qui se veut dépourvu de charge émotionnelle. Malgré mes réserves dues à la licence L'Oréal, je me réjouis de la composition audacieuse, qui semble être faite pour me séduire (je suis une fanatique des notes vertes). La parfumeuse Daniela Andrier (Givaudan) semble avoir fait du bon travail. Il me faudra cependant encore attendre un peu pour voir si mon voeux s'est réalisé. Je croise les doigts.

site de Colette
http://www.colette.fr/

pour en savoir plus sur Martin Margiela
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Margiela

pour voir la vidéo promotionnelle
http://www.maisonmartinmargiela.com/en/news/index.html

dimanche 28 mars 2010

Une introduction

Voilà, j'ai décidé de créer un blog.
Je ne sais par encore pour l'instant quelle tournure celui-ci prendra, je voudrais juste présenter les sujets qui me plaisent et expliquer pourquoi ceux-ci me touchent.
Bonne future lecture !